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Publié par Doyenné Pau-Périphérie

photo mgr Dupleix

 

35/ Voter

 

A quelques heures du second tour des élections présidentielles, n’est-il pas opportun de rappeler aux citoyens l’importance de l’acte de liberté que représente leur vote ? Certes, le droit de vote – comme son nom l’indique, et le débat peut rester ouvert sur ce point – n’est pas une obligation juridique. Mais il s’inscrit complètement dans le cadre culturel et social de toute démocratie.

 

Il ne s’agit ni plus ni moins que de la participation effective de tous les citoyens, sans distinction de sexe, de race ou de niveau social, au bon fonctionnement des institutions et à une forme de vigilance face à  la gestion politique des responsables élus aux différents échelons de l’état.

 

Petit rappel historique : il convient de fa      ire remonter le droit de vote à cité d’Athènes, premier vrai modèle de démocratie avec les réformes du grand Périclès (V° siècle avant J.C.) et l’instauration d’un nouveau mode de désignation des responsables politiques. Merci les Grecs ! Et dans les circonstances présentes, il n’est pas inutile de le dire. Vingt-six siècles après, voilà bien, quelques soient les évolutions de nos civilisations et de nos sociétés, une forme de stabilité qui ne manque pas d’intérêt…

 

C’est donc enracinés dans cette antique tradition, dont se réclament aujourd’hui – compte tenu de leur histoire propre – la plupart des nations, que  nous exercerons librement notre responsabilité dimanche. Et cela quelles qu’aient été les turbulences, les violences verbales ou les déceptions de cette campagne. Hors de toute pression ou récupération, en conscience et dans la discrétion et le silence – relatif… –   de l’isoloir, chacun sera maître de son choix.

 

Je pense à ce récit évangélique ou pharisiens et hérodiens, voulant piéger Jésus, l’interrogent pour savoir s’il faut ou non payer l’impôt à César. Après avoir demandé qu’on lui porte une pièce d’argent, il questionne à son tour : «  Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles? » Ils lui répondent: « De César ».  Jésus leur dit alors : « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » Et ils restaient à son propos dans un grand étonnement (Mc 12, 14-17)… A nous de faire la transposition nécessaire...

 

Ne manquons pas d’aller voter…

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